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La morphologie, un gros mot?

  • marine
  • 10 juil. 2020
  • 13 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 août 2020


Bonjour!


Si tu as déjà déambulé dans les méandres aux origines douteuses de la mode, tu auras sûrement remarqué que plusieurs thématiques reviennent souvent: le style, mais aussi les couleurs et les coupes qui te vont le mieux. Ou de façon maladroite, la colorimétrie et la morphologie. Allez hop, les gros mots sont lâchés. Aujourd'hui, c'est du deuxième dont je vais parler.


Cela fait un peu plus de deux ans que la morphologie et moi on se regarde de travers. Pourquoi? Parce qu'elle met en avant plusieurs principes qui en plus de cliver certains physiques féminins, ne se valident pas dans la réalité.


Bullshit n°01: croire qu'il existe un idéal pour toi, autre que toi


Premier principe qui me hérisse le poil: le parallèle fait entre féminité et... presque tout au final! Une couleur féminine, une coupe féminine (vêtement ou coupe de cheveux), une matière féminine, un imprimé féminin, une femme féminine (WTF?) ... une morphologie féminine. Tu sais ce que c'est toi un imprimé féminin?

Est-que c'est FORCEMENT un imprimé fleuri? rose? en dentelle? cintré? Moi je ne crois pas. Si on revient à la morphologie, le message insidieux qui est passé est donc que pour être féminine, il faut ressembler à un sablier. A ce niveau deux possibilités, soit tu es un sablier et, chanceuse, tu es féminine (j'attends ta définition!), soit tu n'es pas sablier, pas ASSEZ féminine et tu vas faire TOUT ton possible pour t'en rapprocher, sans jamais l'être. Je ne sais pas qui a inventé cette approche du canon du beauté féminin, mais il ou elle ne devait pas beaucoup s'aimer ou avoir confiance en elle!


Croire que sa féminité réside dans la forme de son corps à un instant T, je ne sais pas si c'est ok pour toi, mais je trouve que c'est un peu simpliste. J'aurais pu être tentée d'y croire, ayant apparemment les mensurations "idéales" pour rentrer dans cette catégorie, MAIS, ça me titille dans le ventre. Adhérer à ce principe me file de l'urticaire.

Qu'en est-il de ma mère qui arrivée à l'âge de 50 ans et trois grossesses n'a plus la même taille que dans sa jeunesse? Est-elle moins féminine?

Qu'en est-il de ma petite soeur toute fine au buste plus large que ses hanches? Est-elle moins féminine?

Qu'en est-il de ma grand-mère pulpeuse et carrée? Est-elle moins féminine?

Qu'en est-il d'une autre de mes soeurs, athlète, allongée et carrée? Est-elle moins féminine?

Qu'en est-il de moi, ni grosse, ni mince, ni grande, ni petite, toute en arrondis, en quoi suis-je plus féminine?

Donc j'en suis venue à croire que la féminité c'est dans la tête et que si c'est bien en accord avec ce que tu es, ressens et penses, ça se verra dans ton être physique, qu'il soit carré avec des cheveux qui rebiquent ou arrondi avec des cheveux qui crêpent, grand avec des petites jambes ou petit avec un long buste, fin avec du ventre ou pulpeux sans poitrine.


En image, je te donne des exemples de femmes que je suis sur Instagram. Leur style n'est pas forcément le mien, ceci dit je les trouve très féminines malgré le fait qu'elles:

  • ne porte pas forcément des cols v ou qui mettent en avant la poitrine,

  • ne cintrent pas forcément la taille,

  • ne se coiffent pas forcément de manière élaborée,

  • ne se maquillent pas forcément,

  • ne portent pas forcément des tissus fins, fluides, près du corps et ondulants,

  • ne portent pas forcément de tissus avec des motifs floraux ou à pois ou des détails sophistiqués (boutons, zips, fronces, noeuds, paillettes, dentelle, soie, voiles, etc.)

  • ne portent pas forcément de bijoux ou accessoires, etc.

Dans l'ordre d'affichage:


Je ne sais pas toi, mais je les trouve toutes féminines. Et bien oui, ce sont des femmes, pas besoin de vêtements pour le voir!


Parmi les célébrités, il y en a une qui m'a marquée par son rayonnement, pourtant, si on en croit son apparence, elle est loin de réutiliser les codes du féminin inscrit dans l'imaginaire collectif: Ellen Degeneres. Elle utilise des tissus structurés et souvent rigides, s'est appropriée le costume monochrome originaire du vestiaire masculin (qui met en valeur à merveille son côté longiligne), a adopté les cheveux courts, ne porte presque pas de bijoux.


Bullshit n°02: tendre à devenir quelqu'un d'autre que toi


Après avoir assimilé le fait que tu n'es pas parfaite selon des canons de beauté dont on ne connait pas l'origine, l'étape suivante qui est induite de fait, c'est de tendre vers cet idéal. Donc en bonne élève, tu vas t'en approprier les directives:

  • une 8 cherchera à souligner les pointes extrêmes de sa lettre en élargissant tout en marquant la taille. Selon ses goûts, elles choisira d'accentuer ou non le haut ou le bas de son corps en ajoutant du volumes soit au buste soit aux hanches

  • une A cherchera à bien marquer sa barre centrale, étoffer sa carrure d'épaule sans trop marquer ses hanches

  • une V fera l'inverse d'un A

  • une H cherchera à accentuer les pointes extrêmes de sa lettre en élargissant carrure épaules et volumes aux hanches pour recréer la taille

  • une X, pareil que la 8 mais avec moins d'arrondis... moins de formes? Elle essaiera de paraitre plus... pleine

  • une 0, O ou G... une catégorie dans laquelle tu déboules quand tu ne sembles appartenir à aucune des autres ou que tu es en surpoids. Génial, non?! Je parlais de clivage tout à l'heure...

Pour ma part, j'ai constaté que malgré la forme de mon corps arrondie et en 8, j'ai une carrure fine, une petite poitrine alors que mes fesses et cuisses sont bien rebondies. Quand je prends du poids, c'est d'ailleurs dans cette zone que je vois du changement. J'ai longtemps complexé sur mes fesses et jambes car toniques et galbées. Mais ce complexe, comme d'autres, n'en sont devenus que parce que j'ai laissé des regards extérieurs m'influencer:

  • Mes petits copains d'école: "tu as vu comme tu es poilue".

Bilan je portais des pantalons et gilets longs même par grosse chaleur, ou refusais des sorties piscine de peur de me mettre en maillot de bain.

Sens: J'AI accepté de me conformer à ce qui était beau ou non, normal ou non, acceptable ou non par la société.

  • Ma mère: "cache tes grosses fesses".

Bilan je portais des jeans serrés, tirais sur mes t-shirts/ vestes pour les passer sur mes pantalons (la mode du taille basse n'a pas aidé...).

Sens: J'AI accepté de me contenter du modèle des gens qui me sont proches, qui m'aiment et qui savent tout mieux que moi... Sauf qu'eux-mêmes ont leurs propres failles/faiblesses donc je n'ai pas besoin de porter le fardeau.

  • Moi: "je me sens moche".

Bilan: je ne me regarde plus dans le miroir, je perds confiance en moi, je deviens aigrie.

Sens: J'AI accepté de ne pas être moi. Pire, je me suis convaincue que la personne que je suis n'est pas belle et ne vaut pas le coup d'exister. Je nie ma propre existence. Tu comptes vraiment te satisfaire de ça?


Au final, les concepts qui te font "porter une couleur claire/ vive ou un tissu brillant/ motif dynamique et contrasté sur telle ou telle zone de ton corps", on est d'accord, que ce n'est pas pour TE mettre en valeur, mais pour cacher la zone de ton corps qui TE complexe ou qui devrait TE complexer car pas dans les canons de beauté de la Morphologie.


Est-ce que tout est pour autant à jeter?


Tu te doutes que si je pose la question, la réponse est évidente. Si sur le fond (et une bonne partie de la forme, je vais être honnête) je suis contre, voire carrément révoltée, non, tout n'est pas à jeter dans la morphologie. Je ne vais pas te dire ce que TU dois faire ou non, je vais te proposer d'analyser plusieurs approches différentes.


Apprendre à te connaitre

(Ici, l'héroïne de la série "The marvelous Mrs Maisel" qui note l'évolution de ses mensurations dans un carnet à l'aide d'une amie)


Que tu valides ou non les conclusions de la morphologie, tu passes forcément par la case expérimentation. C'est bien LE truc positif à cette approche. Tu dois te regarder de façon objective: quelle est la largeur de mes épaules? la largeur de ma taille? celle de mes hanches? à quel endroit suis-je la plus large? la moins large?


Pour ça tu es obligée de te voir telle que tu es, nue, face à un miroir, seule ou avec un proche pour t'aider à prendre les mesures fatidiques du mètre ruban (Maitre Ruban).


L'intérêt direct que cela peut avoir - et c'est factuel - c'est que tu sais comment choisir tes vêtements ou trouver ta taille, notamment si tu t'essaies aux achats sur internet.

Plutôt que de morphologie, je parlerais donc d'anatomie, ou de mensurations. Bien sûr, il te faudra plus de données que les quelques unes citées dessus.

Tu peux aussi voir ça comme un jeu et comparer la longueur de ton buste par rapport à tes jambes, la hauteur de ton nombril par rapport au sol, amuse-toi, découvre, redécouvre-toi si tu l'as déjà fait, compare avec tes anciennes notes.


Je l'ai fait pour ma part à plusieurs reprises pour déterminer ma taille dans des marques anglophones qui taillent en pouces. J'ai ainsi remarqué d'imperceptibles changements qui si j'y prêtais une réelle attention foutraient en l'air l'approche par morphologie.

Oui, car je change! Han, c'est dit. Je prends du poids, j'en reperds, me tasse par moments, gagne en poitrine bref, si mon corps reste le même, mon enveloppe graisseuse et capillaire est aussi changeante que la météo.


Après de nombreuses recherches et expérimentations je te propose de découvrir l'approche de quatre personnes qui proposent des formations en ligne que j'ai suivies ou que je suis en train de suivre et qui, je trouve, balaient bien le panel d'approches qui existent sur la morphologie. Le but n'est pas d'essayer de dénigrer l'une ou l'autre méthode, mais plutôt de te proposer un socle de "connaissances" suffisamment large du sujet pour que tu puisses TOI te positionner en accord ou en dissonance.


Les quatre personnes dont je te propose de décortiquer l'approche sont:

- Amélie du blog amélie happy,

- Amanda Saurin du blog amour, mode et beauté,

- Daria Andronescu du blog wonder wardrobe et

- Flora Douville et son anti conseil en image baptisé la Méta(morphose).

La moitié d'entre elles est de la profession, mais selon moi, ce n'est pas systématiquement un gage de qualité ou de légitimité. Je te raconterai pour appuyer ces dires mon expérience d'analyse "colorimétrique" avec une conseillère en image dans un autre article. Sache juste que si la professionnelle est compétence, le support de connaissance ou les outils utilisés ne sont pas toujours justes.


Les types de morphologie


- L'approche d'Amélie:

elle distingue 6 types de morphologies, X et 8 (la plus féminine selon ses propres mots), H, V, A et G (Généreuses).

Je ne reviendrai sur le danger d'associer féminité et morphologie, j'en parle plus haut. C'est l'approche que l'on voit systématiquement dans les livres ou sur internet.


- L'approche d'Amanda:

elle distingue 4 grandes catégories: A, V, H, X.

Je la rejoints sur le fait que la catégorie O, ovale ou généreuse telle que trop souvent décrite dans les livres ou sur internet n'existe pas. Que la personne soit fine, moyenne ou pulpeuse, elle a sa structure, indépendamment de sa corpulence. Je ne peux pas rejeter les formes de corps différentes qu'elle présente, je les ai toutes constatées. Le lien entre morphologie et manière de s'habiller n'est pas pour autant évident.

C'est pourquoi je coince un peu sur la notion de ré-équilibrage des formes autres que X. Je ne reviendrai pas sur la notion de dissimulation des défauts/ accentuation des atouts dont je parle plus haut.


- L'approche de Daria:

elle distingue deux grandes catégories: les physiques anguleux et les physiques arrondis.

Dans chacune de ses grandes catégories, se répartissent les morphologies habituelles: V, A, H, X et... O.

C'est la première à introduire un nouvel angle de vision. Elle conseille d'ailleurs de choisir des motifs, coupes et matières qui sont en alignement avec notre physique: soit anguleux (motif pied de poule, motif tartan, matières anguleuses et rigides), soit arrondis (motif à pois, ondulations, floral arrondi, matières douces et souples).

Là où je trouve son approche ambigüe, c'est qu'elle essaie de raccrocher sa première approche très perspicace d'alignement entre corps et coupe/ matière/ motif à ce qu'elle a dû apprendre à l'école: le ré-équilibrage. Elle trie donc les morphologies O, X et A dans les physiques arrondis, les morphologies V et H dans les physiques anguleux. Je suis au courant de la modification en cours de ce module de sa formation. J'ose espérer qu'elle est allée plus loin dans son analyse des types anguleux et arrondis.


- L'approche de Flora:

elle distingue 3 grandes catégories: le cercle, le losange et la ligne.

Ce sont des notions nouvelles et inhabituelles. Flora parle en structure et non en morphologie (ce à quoi j'adhère à fond si tu as lu depuis le début!).


Le cercle est petit à moyen, tout en arrondis et douceur, portera mieux les motifs et coupes également arrondis. Les longueurs de vêtements sont entre deux: ni trop courtes, ni trop longues. Les couleurs associées en contrastes entre le haut et le bas avec une ligne de taille située plutôt au niveau des hanches et si marquée, avec une ceinture large. Parmi les célébrités, Alyson Hanningan, Scarlett Johanson, Florence Foresti, Isabelle Adjani et Marion Cotillard sont cercle.



Le losange est petit à moyen, tout en angles et arêtes, portera mieux les motifs et coupes anguleux. Les couleurs associées en contrastes entre le haut et le bas avec une ligne de taille située plutôt haute et si marquée, avec une ceinture fine. Parmi les célébrités, Emma Watson, Winona Ryder, Vanessa Paradis, Jada Pinkett Smith, Mélanie Laurent sont losange. Source: groupe facebook Méta Wonderland.



La ligne est moyenne à grande, portera mieux la sobriété de l'uni ou des motifs discrets. Les longueurs de vêtements sont extrêmes: soit courtes, soit longues. Les monochromes ou camaïeux doux fonctionnent mieux entre le haut et le bas. Parmi les célébrités, Margot Robbie, Clara Luciani, Nicole Kidman, Carla Bruni et Laetitia Casta sont ligne. Source: groupe facebook Meta Wonderland.



La "structure" ne détermine en rien le choix des matières pour elle, contrairement à Daria qui fait un pont direct que je trouve maladroit et restrictif.


L'évolution de la morphologie dans le temps


- L'approche d'Amélie:

elle considère que l'on est plusieurs morphologies à la fois, avec une dominantes et parfois deux autres typologies, ce qui nous permet de piocher dans plusieurs catégories en même temps.

J'ai tendance à vouloir synthétiser et à aller au plus simple, cette approche ne me convient pas dans la mesure où elle ouvre toutes les possibilités et ne permet de rien vérifier.


- L'approche d'Amanda:

elle considère que l'on est une morphologie pendant toute notre vie. Il peut-être possible de changer de morphologie même si cela est peu fréquent.


- L'approche de Daria:

elle considère que notre morphologie n'est pas superficielle, donc dictée par notre corpulence. Notre forme de corps est induite par notre ossature.

Je trouve son approche assez juste, même si elle se raccroche encore à ce qui lui a été appris. Si elle poursuit sa logique, la forme O (pour les rondes) ne devrait plus exister.


- L'approche de Flora:

elle considère que notre forme du corps n'est pas superficielle, donc dictée par notre corpulence. Notre forme du corps est induite par notre structure (pas notre ossature), à savoir les lignes de notre corps, notre taille, la taille de nos mains, la forme de notre visage, de nos sourcils, la longueur de nos bras et jambes, de notre buste, la visibilité de nos articulations de notre chair, ou au contraire de notre verticalité. A ce titre, tu nais dans une structure, tu meurs dans une structure. Elle a d'ailleurs cette même approche avec la couleur et les matières.

C'est tranché, mais au moins ça a le mérite d'être clair. Si tu es cercle, le col rond te met en valeur, si tu es losange, le col v te met en valeur, si tu es ligne, le col profond te met en valeur. C'est comme ça et pas autrement. Soit t'es d'accord, soit tu ne veux pas l'être, mais tu le sais!


L'échelle de travail


- L'approche d'Amélie:

elle met en avant des règles très personnelles et somme toute très subjectives: tout le monde devrait respecter les proportions de 30/70 (haut/bas), marquer la taille, porter des cols V et choisir des matières fluides. Par ailleurs elle indique des pièces "type" que toute femme devrait avoir dans son armoire (slim, perfecto et autre, très honnêtement, je n'ai pas pris le temps de le noter tellement cela me semble peu utile et très partial).

Je trouve que son approche manque de recul et je n'ai pas toutes les étapes de sa réflexion ce qui me laisse quelque peu dubitative.


- L'approche d'Amanda:

elle est un peu plus rationnelle mais son approche reste partielle et morcelée. Elle liste les pièces (hauts, bas, vestes, robes) qui sont sensées aller le mieux à chaque catégorie sans jamais considérer l'ensemble de la tenue. A l'exception près (et c'est ce qui m'a fait en prendre conscience) des suggestions d'association de quelques hauts avec des vestes et de couleurs en haut et en bas. J'ai constaté peu de différences entre les pièces qu'elles propose d'une part aux morphologies A et X, d'autres part aux morphologies V et H. Par ailleurs de nombreuses pièces se retrouvent dans toutes la catégories, ce qui n'aide pas franchement à faire le tri.

- L'approche de Daria

elle pense en tenues ou silhouettes complètes. Le choix d'une typologie de haut ou de bas n'a que peu d'importance s'il est isolé. Elle met l'accent sur le positionnement de la ligne de la taille qui va déterminer les proportions à préférer selon sa taille, la longueur de son buste et de ses jambes. Elle n'évoque en revanche pas les longueurs des manches, pantalons ou jupes ou la hauteur des cols à privilégier selon ta morphologie ou ta taille. Elle évite de tomber dans les pièges de la Morphologie, mais ne creuse du coup pas assez le sujet. A suivre!


- L'approche de Flora:

elle pense en tenues ou silhouettes complètes. De la structure qui te correspond, découle le type d'association de couleurs à privilégier pour le haut et le bas (à distinguer de la catégorie de couleurs qui te va le mieux; je parle ici de contrastes ou non), les coupes, longueurs, formes du ou des vêtements combinés qui te vont le mieux, ainsi que le type de motifs (linéaire, arrondi ou anguleux) qui te va le mieux.

Comment faire le tri?


Sans surprise, l'approche de Flora est celle qui me semble la plus aboutie, à la fois par sa clarté et par sa profondeur. Je n'en ai pas parlé, mais sa méthode permet de faire le lien entre le toi physique et le toi psychologique. C'est à dire que par l'expérimentation et la validation de ton profil Méta, tu vas arriver à faire des parallèles avec ton fonctionnement mental (et non l'inverse!). Je trouve que cela rajoute de l'importance et de la valeur à son approche au lieu de se cantonner à l'aspect parfois superficiel de la fringue.


A ce titre, je n'ai volontairement pas évoqué une autre approche, celle d'une américaine qui a créé la méthode "dressing your truth" à laquelle je n'ai pas du tout adhéré alors qu'elle fait un pont avec la psychologie qui aurait pu me plaire. Elle a choisi de partir du profil psychologique, émotionnel et social de la personne pour déterminer son profil vestimentaire. Très grossièrement, si tu es une personne douce et timide, tu mettras donc des matières malléables et pastels, si tu es joyeuses et pétillante, tu porteras des couleurs légères, des motifs enfantins et des tissus légers, si tu es une personne bruyante, affirmée et dynamique tu porteras des couleurs tranchées et des pièces visibles, texturées et contrastées, si tu es stricte et rigide, des matières structurées, lisses et des couleurs contrastées.

A l'époque (c'était en même temps que je découvrais la Méta), j'ai déjà constaté des décalages entre des personnes qui portaient des vêtements de leur profil "dressing your truth" qui n'étaient pas du tout dans des couleurs qui leur allaient bien mais les matières ou les coupes étaient parfaites. De même une femme très grande se voyait porter ses couleurs, mais des coupes raccourcies qui lui donnaient un air de femme-enfant tassée. Il y avait une déconnexion nette entre le ressenti physique et ce que tu es. Sa méthode met l'accent uniquement sur un aspect de ta personnalité, parfois deux, rarement la totalité. En ce sens, la méthode de Flora est plus fine car elle distingue couleurs/ matières et coupes sur le plan psychologique.


L'approche de Kibbe date des années 80. A l'époque, il a identifié 13 profils types physiques dans lesquels il faisait des parallèles avec le style et la personnalité. Il existe de nombreuses vidéos sur le sujet sur Youtube. L'auteur de cette méthode est lui-même revenu dessus en disant qu'elle nécessitait d'être remise au goût du jour...


Ce que je te propose, c'est un tableau récapitulatif qui croise les informations de structure de la méta avec celles des différentes morphologies. Après... il t'appartient de vérifier ce qui fonctionne, ou non, pour toi.

Dans mon cas par exemple, ma structure cercle m'oriente plutôt vers des coupes taille basse à normale (marquer les hanches), hors je préfère les bas tailles hautes. Ma préférence passant avant le reste, je les choisis taille haute MAIS en faisant en sorte qu'ils emboîtent bien mes hanches.




A bientôt!


Marine


 
 
 

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